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merci pour vos encouragements , la 2ème partie du texte de nguyễn phúc liên thành sera mise en ligne aujourd
Par toidibo, le 19.11.2018
bien sûr, très volontiers. http://toidibo .centerblog.ne t
Par toidibo, le 16.04.2018
merci bien jean-claude pour avoir créé ce blog précieux pour les passionnés de trịnh công sơn. je suis très im
Par Anonyme, le 16.04.2018
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Date de création : 15.01.2018
Dernière mise à jour :
18.04.2024
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Ce poème, longtemps attribué à Trinh Công Son, aurait été écrit par Trinh Cung, un de ses amis intimes. En voici l'histoire racontée par Trinh Cung lui-même :
"Tout d'abord, je voudrais parler de « Cuối cùng cho một tình yêu ». Jusqu'à maintenant, à trois ans près, ça fera un demi-siècle. En 1958, j’ai écrit ce poème, et cette année-là Trịnh Công Sơn l’a mis en musique. Jusqu'à présent, il a été chanté donc depuis près d'un demi-siècle. L'histoire de ce poème, quelques personnes m’ont demandé son origine et comment il a vu le jour, et de la personne dont parle cette histoire d’amour. La chanteuse Khánh Ly elle-même a déjà parlé de l’histoire avec la maison de disques Asia, et raconté cette histoire d’amour. Khánh Ly a dit qu’une nuit où je m’étais réveillé, j'ai brûlé mon recueil de poésie, et j'ai pleuré. À cette époque, Trịnh Công Sơn venait souvent de B’lao chez moi, une toute petite pièce, qui ne permettait qu’à 3 personnes de dormir sur une natte. Trịnh Công Sơn m'aurait entendu pleurer et il venait de se réveiller quand il m'aurait vu brûler ce recueil de nouveaux poèmes, il aurait attrapé et gardé un poème, c’était « Cuối cùng cho một tình yêu », et Trịnh Công Sơn l’a mis en musique. C’est cette histoire que Khánh Ly a racontée. Peut-être que Khánh Ly a écouté Trịnh Công Sơn la raconter et après ça, à cette époque, il y a eu cette histoire fascinante à propos de ce poème. Il y eut un temps où, proche de ma fin, j’ai remercié Khánh Ly d’avoir raconté cette histoire, mais aujourd’hui, je veux dire la vérité sur ce poème. Le fait que j'ai brûlé le recueil de poèmes est vrai parce que c’était l’état d’esprit dont j’avais besoin pour me concentrer sur la peinture, je ne voulais pas avoir de rapport avec la poésie, car j'ai pour principe quand je fais quelque chose de le faire jusqu’au bout, deux ou trois choses en même temps c’est très perturbant, c’est pourquoi j’ai décidé d’abandonner l’écriture de poèmes pour me concentrer sur la peinture. Revenons à la question de ce poème que Trịnh Công Sơn a mis en musique. L'année où j'ai brûlé ma poésie, c’était en 1963, mais Trịnh Công Sơn l’a mis en musique en 1958, ça n’a donc rien à voir avec l'histoire racontée par Khánh Ly.
Ce poème, je l'ai fait quand je suis allé à Huế, « étudiant de (dans) Quảng* venu passer les examens, qui voit les filles de Huế et ne veut plus marcher » (học trò trong Quảng ra thi, thấy cô gái Huế chân đi không đành, paroles d’un ca dao, chanson populaire vietnamienne). Toutes les images des filles de Huế à cette époque étaient encore extrêmement poétiques et n’avaient pas changé. À cette époque, les filles de l'école Ðồng Khánh, cherchaient à se fondre dans l'école, elles ressemblaient à des papillons blancs volant dans les jardins publics en face de la rivière des Parfums et je détonnais au milieu de ces papillons.
(* Il s’agit probablement de la ville de Quảng Trị au nord de Huế, ou peut-être du Quảng, carré en chinois, qui pourrait signifier, selon un vague souvenir, le champ où se déroulait les concours mandarinaux, mais je n’ai trouvé aucune confirmation sur cette hypothèse lors de mes recherches en ligne, NDT)
Bien sûr, je ne les approchais jamais car elles avaient une manière très Huế, très sacrée, très discrète et je ne pouvais que les suivre, les contempler et rêver d’elles, et ce poème je l’ai écrit pour elles. L'image d'une fille de Huế, en général, et de moi-même, j’imaginais que ça deviendrait une histoire d'amour. Je me montrais fantasque afin de montrer que je n’étais pas un « étudiant de Quảng venu passer les examens » mais je l’étais aussi, je ne pouvais pas le nier, j’en avais bien peur. À la manière boudeuse d’une personne qui ne pouvait pas se frotter à l'amour, qui ne pouvait pas montrer son jeu… (...) Mais avoir un ami qui écrivait de la poésie à Saigon avait une autre signification que « deux jambes fatiguées », ce qui était très amusant, et ça n’a jamais eu de connotation sexuelle. Pourquoi y aurait-il deux pieds fatigués ? Seulement parce que tant d'amour vaut la peine qu’on se fatigue ! Mais en fait, à notre époque, dans les années 50-60, l'amour était sacré, plein de rêves, de fantasmes, on n'osait pas toucher la main de la fille qu’on aimait, alors il n'y avait pas d’histoire de sexe avec ce cirque. Ainsi, l'histoire de ce poème est celle d’un poème complètement fictif mais basé sur les manières des filles de Huế de l'époque. Bien sûr, c’étaient le propre des belles filles de l'époque, c'était normal. Ce dont on fait offrande est souvent consacré à ce qu’il y a de meilleur, de plus beau. Bien sûr, c’étaient les plus belles pour moi. Cela ne veut pas dire que les mauvaises filles n’étaient pas belles, car s’il n’est pas certain que j'ai bien remarqué leur beauté, elles pouvaient être belles au regard d'autres hommes. Donc, si j’ai pêché en quoi que soit, je m'en excuse. Quoi qu'il en soit, ces filles sont maintenant grand-mères, grand-mères paternelles, grand-mères maternelles, n’est-ce pas ? Qu’on me laisse donc évoquer en pensée les filles de Huế, toujours aussi belles dans mon cœur, de ces jours-là jusqu’à aujourd’hui. D'autres parties probablement de mon histoire d'amour racontée par Khánh Ly auraient voulu rendre l'histoire plus intéressante, ou parce que mon ami Trịnh Công Sơn l’aura raconté avec des variantes. Mais il est vrai que j'ai brûlé le recueil de poèmes. La couverture que je destinais à l’impression pour mon recueil de poésie est devenue ensuite la couverture de l’excellent recueil de poèmes du poète Hoàng Trúc Ly « Trong cơn yêu dấu » (Pour ma chérie). C’était la couverture de mon recueil de poèmes, et après cela j’en avais fait don au poète Hoàng Trúc Ly pour qu’il en fasse une couverture.
Cuối cùng cho một tình yêu (1958)
"La fin d'un amour", paroles et musique de Trịnh Công Sơn, traduction Jean-Claude RENOUX
Ừ thôi em về
Chiều mưa giông tới
Bây giờ anh vui
Hai bàn tay đói
Bây giờ anh vui
Oui, tu reviens !
La soirée est à la pluie, l'orage arrive
Maintenant je suis heureux
Mes mains ont faim
Maintenant je suis heureux
Hai bàn chân mỏi
Thời gian nơi đây
Bây giờ anh vui
Một linh hồn rỗi
Tình yêu xứ này
Mes pieds sont fatigués
De mon séjour ici
Maintenant je suis heureux
Mon âme est sauvée
J’aime ce pays
Một lần yêu thương
Một đời bão nổi
Giã từ giã từ
Chiều mưa giông tới
Em ơi em ơi
Une histoire d’amour
C'est une vie de tempête qui s’annonce
Adieu, adieu
La soirée est à la pluie, l’orage arrive
Ma mie, ma mie
Sầu thôi xuống đầy
Làm sao em nhớ
Mưa ngoài sông bay
Lời ca (em) nhỏ
Nỗi lòng anh đây
La tristesse, j'en ai eu mon lot
Te rappelles-tu
La pluie cinglant la rivière
Et ta chansonnette
Mon cœur est ici
Sầu thôi xuống đầy
Sầu thôi xuống đầy.
La tristesse, j'en ai eu mon lot !
La tristesse, j'en ai eu mon lot !
Khánh Ly chante Cuối cùng cho một tình yêu
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