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Date de création : 15.01.2018
Dernière mise à jour :
18.04.2024
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mise à jour le 14 janvier 2019
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Trịnh Công Sơn, un communiste infiltré ?
par Nguyễn Phúc Liên Thành (ancien responsable de la police de Huê, du temps de la république du Vietnam avant 1975).
(1ère partie)
Pour rendre plus accessible ce texte à un lecteur français, je me suis permis de simplifier certains termes techniques ou propre au jargon militant (ou policier). C’est ainsi que :
- pour « cơ quan báo an ninh tình báo » (service de la sécurité et des renseignements intérieurs), j’utiliserai indifféremment le mot sécurité ou renseignement.
- pour « nằm vùng » (restés en zone ennemie, « sous couverture », pour se livrer à des activités révolutionnaires), j’utiliserai indifféremment les mots « infiltré » ou « travaillant sous couverture ».
- pour Cảnh Sát Đặc Biệt (CSDB) (…) Cảnh Sát Quốc Gia (CSQG)Tỉnh Thừa Thiên (Détachement spécial (…) de la police nationale de la province de Thua Thien), j’utiliserai les mots « détachement spécial » pour le CSDB, et « police nationale en région » pour le CSQG.
- pour Thành Ủy, j’utiliserai le mot « comité de ville du parti ».
Tôidibo RENOUX
Enfin, le temps est venu. À travers tant de louanges, tant de controverses, tant d’arguments, il est temps peut-être de revenir sur le cas Trinh Công Son. Voilà la vérité sur sa personne.
Ayant occupé la charge de chef de la sécurité et du renseignement de Thua Thiên-Huê de 1966 jusqu’au début de 1975, j’avais pour responsabilité prioritaire de veiller principalement au maintien de l’ordre et de la sécurité, et à la protection des biens et des personnes des habitants de la province. Et par-dessus tout, je m’opposais au « Département du renseignement stratégique du Vietnam du Nord ». A Huê, s’était infiltré tout un réseau sophistiqué et dense de communistes « nằm vùng » (travaillant sous couverture, non-clandestins)
Il n'est pas faux de dire que Huê était un nid d’éléments infiltrés (nằm vùng). Par conséquent, nous étions peut-être les « veinards » qui ont eu à connaître de façon très approfondie Trinh Công Son et des sections entières d’autres activistes communistes à Huê, vivant en osmose avec eux. J'ai connu Trinh Công Son et ces alibis (« nối giáo cho giặc » - qui favorisent et justifient de mauvaises actions) sous toutes les coutures. Depuis les petites choses jusqu’aux grandes, des habitudes aux vertus, jusqu’à leurs biographies, jusqu’à leurs familles, et même, si nécessaire, leurs généalogies, etc. J’avais le devoir de tout savoir. Et je parlerai franchement de choses, d’informations, et de faits que nous avions en rapport avec l’intéressé dans cet article.
J'espère que cela contribuera à enrichir l'Histoire, et pour ceux qui ont à cœur le cas Trinh Công Son, ainsi que les activités connexes de l’intéressé et des autres éléments infiltrés de Huê, malgré l’amour, la détestation, la haine, la dévotion, l’indignation… j'ai des informations précises et nécessaires afin que vous puissiez réévaluer correctement sa personne. Parce que chacun de nous, peu importe comment, qu’on l’aime ou qu’on le déteste, personne n’aime être trompé !
Trinh Công Son : De ce côté ? De l'autre ? Nationaliste ? Communiste ?
Biographie de Trinh Công Son enregistrée au département spécial de la police de Huê
Date de naissance 28 février 1939.
Qualification académique : Baccalauréat I, Classe 11, programme français.
Diplômé de l'école pédagogie (nos anciennes écoles normales, NDT) de Quy Nhon.
Enseignant du primaire.
Alcoolique et gros fumeur.
Santé moyenne
Tempérament : calme, discret, sage, excelle à dissimuler ses pensées.
Il y a tellement de controverses sur Trinh Công Son, tellement de questions posées : « Trinh Công Son, où le situer ? De ce côté ? De l’autre ? »
En qualité et en responsabilité de chef adjoint du détachement spécial (CSDB) de la police nationale dans la province de Thua Thiên Huê (CSQG), et plus tard de commandant de la police nationale pour la province de Thừa Thiên et la ville de Huê (BHCH/CSQG), pendant neuf ans, de juin 1966 jusqu’au début de 1975, j’ai exercé une pression sur lui, je l’ai contacté et plus tard je l’ai contrôlé en personne pendant la campagne d’intrusion de propagandistes parmi les milieux intellectuels, religieux, lycéens et étudiants du front de libération de Huê, à travers les mouvements de masse revendicatifs des communistes dans la ville, et voilà ce que je peux confirmer clairement et de manière transparente à propos de la personne de Trinh Công Son :
- Trinh Công Son : d’un certain côté, il était nationaliste.
- Trinh Công Son : d’un autre côté, c’était un communiste travaillant sous couverture.
- Trinh Công Son était probablement, d’un autre côté encore, en « intelligence avec une nation étrangère » (le Nord Vietnam NDT).
Ou, pour le dire autrement, en termes de professionnel du renseignement, Trinh Công Son était un agent double à 100%, et il était en capacité d’être un agent triple, travaillant pour l’agence de renseignement d’une nation étrangère. Mais une question se pose, cet espion quelle était sa mission principale ? De quel côté le cœur de Trinh Công Son penchait-il durant cette amère guerre entre nationalistes et communistes ?
I- Trinh Công Son : De notre côté.
Trinh Công Son était-il de notre côté ? C'est en partie vrai, parce que j’ai personnellement managé Trinh Công Son pour faire du renseignement pour la police spéciale, sous le commandement de la police nationale de la province de Thua Thiên et de Huê. Bien qu'il y ait eu une interruption temporaire entre 1966 et le 28 avril 1975 parce qu'il n'était pas à Huê. Mais en général, il a coopéré avec nous pendant une période plus ou moins longue.
Si on me demande si Trinh Công Son à coopérer avec moi en hésitant, ou s’il a de gaieté de cœur accepté d’être un informateur de la police nationale pour la province de Huê :
1- Parce qu’il avait du sang d’aventurier et le goût du risque et voulait devenir espion ?
Ma réponse est non.
2- Parce qu’il y avait des atomes crochus entre Trinh Công Son et moi ? Entre deux personnes qui se connaissaient bien depuis longtemps ?
Ma réponse est : non plus !
3- Parce qu’il était patriote, ayant le sens des responsabilités d’un nationaliste, d’un jeune homme vis-à-vis de la situation de son pays à cette époque ?
Ma réponse est : Pas plus !
4- Pour son propre bénéfice, pour sa propre sécurité ?
Ma réponse est oui, pour ses intérêts !
Quand je manageais Trinh Công Son, j'ai utilisé la tactique du bâton et de la carotte :
Je lui ai fourni des preuves manifestes de sa connivence avec l'ennemi, dans la défection des frères Hoang Phu Ngôc Tuong et Hoang Phu Ngôc Phan, à cause de l'agence B5 et du comité de ville du parti à Huê, et de leur lien direct avec celui-ci. Et puis certains éléments urbains du Viêt Công parmi les intellectuels, les étudiants et les lycéens de la ville fréquentaient Trinh Công Son, et surtout le dirigeant du Comité de ville du parti à Huê, Lê Khac Cam.
J'ai dit à Trinh Công Son :
- « Avec ces preuves, j’en ai assez pour signer ton mandat d'arrêt, pour t’interroger, monter un dossier, non pour te déférer devant un tribunal, mais sous ma juridiction et dans mon ministère. En plus d’être commandant en chef de la police nationale, et d'être le secrétaire général qui dirige le comité Phœnix pour la province, je suis également détenteur du poste de secrétaire général du conseil de sécurité de la province, et je peux proposer, en fonction de la situation de la sécurité, de t’emprisonner deux ans à Phu Quôc, et après deux ans reconsidérer la question. Et ainsi de suite, tous les deux ans. Combien de fois deux ans sur l'île de Phu Quôc dans ta vie pourras-tu endurer ?
Voilà le bâton que j'ai utilisé pour faire pression sur Trinh Công Son.
Qu'en était-il de la carotte de la police nationale pour la province de Thua Thiên ?
En plus de ce soutien, en ignorant mes réticences, pour que la famille de Trinh Công Son puisse gagner sa vie, les succulentes carottes sont des mets très courants et très spéciaux :
« Nom complet ...
La personne porteuse de ce papier, officier spécial du commandement de la police nationale de la province de Thua Thiên-Huê.
Somme les organisations militaires, civiles et paramilitaires de l’aider en priorité pendant l’exécution de sa mission.
Huê, jour ....
Le commandant de la police nationale de la province de Thừa Thiên Huê
Cumulant la fonction de Secrétaire Général du Comité Phœnix de la province.
Major Liên Thanh. »
La face et l’envers de ce morceau de papier devaient uniquement permettre à Trinh Công Son de se dérober au service armé.
En retour, Trinh Công Son nous aurait fourni les informations sur l’ennemi dont nous avions besoin. Tels que le nom d'organisations et d'éléments urbains Viet Công qui s’étaient glissés parmi les associations d’intellectuels, populaires, d’artistes, et de religieux du comité de ville du parti Viet Công, leurs réseaux, leurs relais en ville, leurs plans d’action, etc. En bref, tout ce que Trinh Công Son aurait pu savoir.
Mais les pressions, les contraintes souvent ne tournèrent pas comme on le veut. Ce que Trinh Công Son nous a fourni est tout juste le dixième des choses qu’il pouvait savoir. Il y avait beaucoup de choses très importantes auxquelles Trinh Công Son a pris part, qu’il connaissait clairement à fond, mais il les a toujours passées sous silence sans les pointer. Pendant ce temps, une autre de nos taupes nous rapportait l’état réel des choses. Citons les cas suivants :
- Sur les rives de la rivière des parfums, dans le quartier de Gia Hoi, en face du cinéma « Ciné Chau Tinh », il y avait un quai, où souvent se trouvait un bateau à l’ancre appartenant à un couple pauvre, qui vivotait au jour le joue en vendant des entremets et de la soupe de qualité sur la rivière des parfums la nuit. Le mari était membre d’une cellule Viet Công de la ville, mais en réalité c’était un homme à nous. Ce bateau, nous l’avions acheté et nous l’avions utilisé comme plaque tournante où se réunissaient les cadres Viet Công de la ville.
De nombreux cadres communistes vietnamiens, des éléments Viêt Công dans les organisations étudiantes et lycéennes révolutionnaires de la ville de Huê y venaient afin de s’y réunir, tels Ngô Kha, Trân Hoai, Hoang Thi Tho, Pham Thi Xuân Quê... Trinh Công Son en personne est venu à ces réunions à quelques reprises, mais au grand jamais il ne nous a fait part de l’existence de cette plaque tournante.
De plus, la seconde plaque tournante était un café près de la maison du sénateur Trân Diên. C'était aussi leur quartier général. Trinh Công Son en personne y est venu plusieurs fois avec Ngô Kha, mais l’intéressé ne me l’a absolument jamais fait remonter.
Nous avons également découvert de très nombreuses lettres, des documents Việt Cộng, émanant de Trinh Công Son, correspondance interne à la ville de Hué envoyée à Saigon et confiée à Nguyên Huu Dong (qui deviendra le beau-frère de Trinh Công Son, NDT) pour le transport. Il profitait de vols militaires de l’armée de l’air, grâce à certains de ses amis pilotes, pour échapper au contrôle. Aujourd’hui, Lê Khac Cam confirme que Trinh Công Son en personne est bien l’auteur de la soi-disant « Lettre à Ngô Kha ». C’est absolument vrai à 100%. Parce que nos hommes ont gardé une trace de toute la correspondance que Trinh Công Son expédiait par tous les moyens possibles, y compris les vols militaires qu'il jugeait très sûrs.
Toute cette correspondance et ces informations étaient pareillement lues par nous avant qu’elles n’arrivent entre les mains de leurs destinataires. Pour une évaluation plus complète de Trinh Công Son, je vous prie (…) de relire sa profession de foi politique, où il maudit la vie dans le Sud, fait l'éloge et souhaite vivre dans le paradis communiste de l’intéressé. Cette lettre manuscrite a été vérifiée par le département spécial de la police de Huê, elle est à 100% de l’intéressé.
S'il vous plaît, évaluez « le génie » Trinh Công Son et réévaluez son soi-disant héritage musical. Car après avoir été témoin de la mort tragique de 5327 citoyens de Huê, avoir vu Huê submergé par les cadavres, Trinh Công Son a lui-même écrit » Hát Trên Những Xác Người » (Chantant sur les cadavres) :
- « Le soir traversant Bai Dau (lieu-dit de Huê, NDT), chantant sur les cadavres,
j'ai vu sur la route un vieux père embrasser le corps froid d’un enfant...
J'ai vu la fosse où étaient enfoui les corps de mes amis... »
Jusqu'à la fin, Trinh Công Son a toujours fait l'éloge des communistes !
- « Une mère applaudissait le cadavre de son fils,
elle applaudissait la guerre, celle-ci applaudissait la paix,
on battait des mains pour attiser la haine, on battait des mains pour éloigner la pénitence. »
Ça empeste fort le mouvement révolutionnaire des étudiants et de lutte pour demander la paix, les jours sans rien à manger, les nuits sans dormir des communistes.
Alors, l'âme, le cœur et la musique de Trinh Công Son sont-ils ceux d’un pacifiste ? Ou est-ce « les sirènes du diable » ?
II- Trinh Công Son : Des leurs ?
Ceux qui pensaient que Trinh Công Son était communiste, œuvrant pour les communistes, avaient à 100% raison. Je l'affirme ainsi.
Sur la question : Trinh Công Son, était-il des leurs ? Ma réponse est : Exactement ! Trinh Công Son est bien des leurs. Il œuvrait pour les communistes. Le cadre qui contrôlait et dirigeait directement l’intéressé était Lê Khac Cam.
Comme on l’a su, lors d'une réunion dans la tanière (« Tuyệt Tình Cốc », lireVoyage initiatique d'un Vietnamien à travers Trinh Công Son, par Thế Uyên, traduction Jean-Claude RENOUX) de Hoang Phu Ngôc Tuong à Tuyêt Dau Miên, pendant l’essor du mouvement de lutte dans la région Centre en 1965-1966, en présence de Hoang Phu Ngôc Tuong, de Hoang Phu Ngôc Phan, de Nguyên Dac Xuân, de Dinh Cuong, de l'écrivaine Tuy Hong, de Trân Vang Sao, de Trân Quang Long, d’étudiants en lutte, de fieffés filous et aussi de la tribu du comité de parti de la ville de Huê, Trinh Công Son a chanté une nouvelle chanson. Cette chanson parle du malheur des jeunes entraînés dans la tourmente de la guerre, mais sans aucune mention des causes de la guerre et de ses dommages, ni sur la façon de résoudre le problème, au contraire de la musique des compositeursTrân Thiên Thanh (qui chante ici Những sáng tác bất hủ), Anh Bang (40 sáng tác để đời hay nhất chọn lọc), Trầm Tử Thiêng (Dòng nhạc Trầm Tử Thiêng và các ca khúc nhạc lính hay), etc.
Cette chanson, c’est « Vết Lăn Trầm » :
- « Couplet d’une ballade sur la dune,
Sur le trône d’or du pays natal,
Le temps du sommeil paisible de l'enfance,
Puis un jour, soudain, on voit le désert autour de soi. »
Ce fut la première chanson anti-guerre de Trinh Cong Son. Cette œuvre a été conçue dans un nid de communistes infiltrés, selon la volonté de Hanoi, alors bien sûr, c'était la créature des communistes.
Passons en revue la situation du pays à ce moment-là. Alors que tant de jeunes du même âge que Trinh Cong Son se lançaient dans la guerre et prenaient les armes contre le péril communiste, Trinh Cong Son ne faisait rien, il vivait juste au jour le jour, sans se soucier du lendemain, libre à un tel point qu'il pouvait « voir le désert soudain autour de lui », et qu’il lui fallait travailler pour les communistes !
Après cela, Trịnh Công Sơn a écrit des chansons sur la guerre, pour le besoin des luttes étudiantes dans les villes, et des intellectuels se livrant à des activités d’infiltration. Ce besoin, c’était celui de paralyser l'esprit indomptable traditionnel des Vietnamiens, au point qu’ils ne veuillent plus se battre, et leur inoculer le pessimisme des veules et la passivité des pacifistes. La mission de Trinh Công Son était de distiller un tel venin !
Il y avait également des rapports qui disaient que les paroles de certaines chansons anti-guerre attribuées à Trinh Công Son, et bien que la musique en soit bien de Trinh Công Son, avaient été écrites parPhan Duy Nhân. Phan Duy Nhân était un étudiant, un cadre communiste. Je me souviens sans mal qu'il avait été arrêté et détenu à Con Son après l'offensive du Têt 68.
III- Trinh Công Son : Agent étranger ? Agent d’une puissance étrangère.
Je ne veux pas répondre « oui » ou « non ». Je ne peux pas répondre « Oui » car je n’étais en mesure de l’annoncer à ce moment-là, mais je ne peux pas dire « Non » parce que :
Il existe des informations assez précises, suggérant que pour certaines chansons appelées « anti-guerre », Trinh Công Son les a écrites sur commande pour un service de renseignement étranger. Ce type de musique a été lancé à titre de preuves que les Sud-Vietnamiens ne voulaient pas de la guerre, qu’ils voulaient se soumettre aux communistes. Le contexte anti-guerre convient très bien aux alliés qui se débinent.
Comme Trinh Cung (Nguyên Van Liêu) l’a également écrit (Trinh Cung était amoureux de l'une des soeurs de Trinh Công Son, Trinh Vinh Thuy, qui finalement épousa Ngô Kha, qui mourut en prison, mort dont Nguyễn Phúc Liên Thành est peut-être responsable, NDT) :
- « Le 30 avril, Son est resté. Je me souviens de cet après-midi-là Do Ngoc Yên (Do Ngoc Yên était un directeur de presse, il s'est réfugié en Australie où son fils est devenu un important homme d'affaires, NDT) est venu chercher Son avec un journaliste américain (Robert Shaplen, NDT), il a suggéré que Son prenne un avion pour amener sa famille aux Etats-Unis. »
Pourquoi aller aux États-Unis de cette façon ?
1 - Selon les analyses du commandement de la police nationale en province de Thua Thiên Huê et selon mes propres réflexions sur Trinh Công Son :
En tant qu’officier contrôleur de Trinh Công Son dans la campagne d’infiltration des organisations communistes à Huê, sur un temps plutôt long, la police nationale de la région de Thua Thiên Huê et moi-même faisions les commentaires suivants :
Bien que coopérant avec l'agence nationale de renseignement, le cœur de Trinh Công Son était dévoué aux communistes.
2 - Les troubles politiques, les manifestations et les grèves (dans les facs et les lycées), les grèves de la faim, les veilles, les concerts anti-guerre, les appels pour la paix, les appels au peuple américain pour que leurs troupes se retirent hors du Vietnam, la propagande des intellectuels de l’Université de Huê qui avaient cours de manière continue dans toutes les rues de l’ancienne capitale, soit publiquement soit secrètement, sont à mettre au crédit de Trinh Công Son. Ils ont appelé les Américains à se retirer pour laisser les seuls communistes libres d’agir à leur guise et la guerre serait terminée. C’est-à-dire quand ce pays serait livré aux communistes.
3 - La plus grande peur dans la vie de Trinh Công Son fut de devenir soldat. Ainsi, à tout prix, il acceptait n'importe quoi pour échapper à l’armée. Pour en être sûr, Trinh Công Son était déterminé à flatter des personnes importantes, de hauts fonctionnaires du gouvernement sud-vietnamien qui aimaient sa musique, de sorte qu'il a facilement échappé à l’armée. La relation de Trinh Công Son avec le généralNguyên Cao Ky, (dont la femme cuisinait pour Son et Khanh Ly, sur la base Tân Son Nhât où Luu Kim Cuong avait mis à sa disposition un local qui faisait office de club), avec le colonelLuu Kim Cuong (que je viens de nommer et pour qui Son écrivit la chanson Cho một người nằm xuống) etc. en sont des exemples. Trinh Công Son est devenu un flagorneur veule et sans envergure.
Trinh Cung (qui servi dans l’ARVN et se réfugia aux USA après 3 ans de camp et 12 ans d’exil intérieur, NDT) a dit :
« Trinh Công Son différait des communistes en cela : Il n’était pas dans la ligne d'une organisation et n’acceptait pas de se soumettre à la discipline d'une telle organisation. »
La déclaration de Trinh Cung repose entièrement sur un jugement subjectif et non sur des faits. Cette déclaration n’a rien à voir avec la vérité. En vérité Trinh Công Son a été soumis au contrôle des communistes par le biais du cadre local en charge des intellectuels, le dénommé Lê Khac Cam.
Trinh Công Son était affilié à l’organisation infiltrée de Huê. Il a prêté la main à la libération de Hoang Phu Ngôc Tuong et de Ngôc Phan Hoang, selon les instructions du B5 et du comité de parti. Après cela, les noms de ces maudits deviendront ceux des bourreaux du Têt 68. Que pensez donc Trinh Công Son en écrivant et en chantant :
- « Le soir traversant Bãi Dâu, chantant sur des cadavres
J’ai vu, J’ai vu
Les cadavres de mes amis enfouis dans les tranchées et les fossés ».
Que l’on demande à l'âme Trinh Công Son qui a enterré le corps de ses amis ? Qui leur a fracassé la tête ? Et qui a aidé à sauver ces célèbres bouchers, afin qu’ils reviennent tuer de bonnes personnes de Huê durant la Têt 68 ? Trinh Công Son a-t-il des responsabilités dans cette affaire ou pas ?
Que l’on demande donc à son âme !
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- Trinh Công Son, un communiste infiltré ? 2ème partie.